Louis GIANOLI   1868-1957
Artiste peintre Genevois
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Exposition rétrospective 2008

 

Genève.

Allocution prononcée au vernissage de l'exposition rétrospective, les 22 et 23 avril 2008, salle de la Madeleine.


En souvenir de Louis Camille GIANOLI, artiste peintre, notre Grand-Père.

Chère Famille, chers Amis,


Nous vous remercions d'avoir répondu à notre invitation. Nous sommes très heureux, émus et en pensée avec notre cher Grand-Père, dit Pépé.

Nous remercions nos enfants qui nous ont aidés à préparer cette exposition, ainsi que les cousins, neveux, nièces, amis et la ville de Genève qui nous ont prêté leurs tableaux.

Louis Camille GIANOLI, d'origine Italienne, est né à Genève, le 4 novembre 1868, il y a 140 ans. Il a un frère aîné, Jean artiste peintre très doué et une sœur cadette, Clotilde (Bressler-Gianoli), qui sera une célèbre cantatrice.


Leur père Jean-Joseph, sculpteur, est originaire de Varallo, et leur mère, Louise SUOCH, de Udine.  Sa jeunesse, il la passe dans le quartier de la Terrassière, et l'immeuble que la famille GIANOLI habitait existe encore.

A 10 ans, il apprend à dessiner avec son frère à l'école du dimanche. Pendant une période de 5 ans, il travaillera pour aider son père, car la vie de tous les jours est difficile, voire misérable. Il vendra des citrons au marché, travaillera pour un agent d'affaire et un notaire, comme coursier.

A 15 ans, il commence l'école des Beaux-Arts et en trois ans il obtient dix premiers prix et cinq deuxièmes prix.

Puis vient une période de découragement, à la suite d’un changement de professeur. Effectivement, celui-ci se montre  jaloux de son ancien maître et lui déchire le dessin d'une académie.

Puis il entre dans l’atelier du père DIOSSE, décorateur du nouveau théâtre de Genève, où il dessine, peint

et brasse la colle.

Louis et son père décorent une villa à Territet. D’autres travaux suivent, ce qui permet à la famille de survivre financièrement.

Il essaye plusieurs emplois en rapport avec la décoration, mais son grand désir est de devenir peintre.


A 27 ans, il fait la connaissance de Séphine BACHASSE, qui prend des cours de chant avec sa sœur Clotilde.

Ils se marient le 11 avril 1895. Ce mariage lui permet de voir l’avenir plus sereinement au niveau financier, et ainsi donc de pouvoir s’adonner à son travail, sa passion, la peinture.

De cette union est née une fille, Lucienne-Clotilde qui épousera en 1932 Willy Emery. Ce seront les parents de Marcel et François.

Entre temps il fait la connaissance du peintre GRISON qui lui offre des leçons. En 1896, son premier tableau est acquis par la Confédération.
Toujours sous la direction de GRISON, il peint des paysages et autres natures mortes. C’est le début d’une certaine reconnaissance, il envoie des tableaux à Paris, Bâle et Saint-Gall.

En 1910, l’exposition de ses oeuvres au musée Rath est un véritable événement artistique. Une exposition de peintures de haute montagne se  déroule à Turin en 1911. Louis  y remportera une médaille d’argent avec la toile Chandolin sous la neige. Il ressent effectivement une grande attirance pour la haute montagne, et c’est suite à une marche dans le Val d’Hérens, qu’il décide de s’installer dans le village de la Forclaz, sur les Haudères, pour des périodes de vacances durant 32 ans.

Dans ce magnifique Val d’Hérens, où les paysages varient selon les saisons, il va essayer de traduire les mystères et la beauté de la nature. Sa femme Séphine, sensible et dévouée, le soutient et l’encourage dans ces efforts.


En contemplant cette modeste exposition, vous remarquerez qu’il excelle dans la peinture de la neige. Il choisissait toujours les moments où celle-ci changeait de couleur. Ces tableaux ont été très recherchés, ainsi que les tableaux du Valais en d’autres saisons.


De retour à Genève, et ne pouvant plus vivre seul dans son appartement, il passe ses derniers jours dans la pension des Tilleuls à Moillebeau. Il décède à l’âge de 88 ans, le 21 avril 1957, le jour de Pâques.


Grâce à ses tableaux, il est toujours vivant dans nos cœurs, et nous laisse un héritage magnifique.




Marcel et François


Suite à cette exposition des 140 ans de Louis Gianoli, un livre a été publié à 60 exemplaires et distribué aux membres de la famille et amis.

Sur demande, il est possible de commander des exemplaires supplémentaires.